18 février, 2008

Polykystose rénale :

Maladie rénale héréditaire Autosomique dominante, la polykystose rénale est la plus fréquente des néphropathies héréditaires de l’adulte, Le tissu rénal est complètement détruit par des formations kystiques ce qui provoque : des lombalgies, une hématurie (sang dans les urines), des infections urinaires, des lithiases rénales (calculs rénaux), une hypertension artérielle et à la longue une insuffisance rénale. D’autres atteintes peuvent s’y associer tels d’autres kystes du foie, du pancréas, des ovaires, de l’arachnoïde, des prolapsus valvulaire (mauvais fonctionnement des valves cardiaques), palpitations, arythmie cardiaque, des hernies, une diverticulose intestinale avec troubles du transit, des douleurs, des Sepsis(infection généralisée très grave). Sa prévalence dans la population générale varie de 1/400 à 1/3000, Les malades sont traités par dialyse, traitement très lourd et astreignant. Les complications de cette maladie sont multiples… En choisissant d’être donneur d’organes après votre mort, vous pourrez sauver une ou même deux personnes malades… Pensez y… coupe de rein normal
rein normal
Coupe de rein malade
rein malade
Deux reins polykystiques
Un rein malade

11 février, 2008

La dignité de l’homme, valeur normative dans un monde pluraliste :

«Avoir du respect pour l’homme signifie en effet tout d’abord voir l’autre comme source de vues, de désirs, de sentiments, d’appréciations, d’actes propres. En d’autres termes, c’est reconnaître la capacité de s’exprimer de l’homme : c’est ne pas voir l’autre comme subordonné à mes idées et mes désirs. Cela signifie aussi prendre l’autre au sérieux avec ses idées et ses désirs. Prendre les autres au sérieux cela signifie-t-il pour autant qu’on approuve sans plus leurs idées et leurs désirs, quels qu’ils soient ? Certainement pas. Une telle position serait d’ailleurs contradictoire. La personne qui veut être prise au sérieux dans ses vues ou désirs, ne veut justement pas que les autres applaudissent à ses idées tout simplement parce qu’ils comprennent que la reconnaissances ou l’approbation a autant d’importance pour la personne en question. C’est peut-être paradoxal mais tout un chacun veut que ses idées soient évaluées d’après leur propre valeur et qu’il soit respecté pour cette raison. La volonté d’être pris au sérieux, d’être respecté implique que l’on soit prêt à confronter ses idées à la vérité et à l’exactitude, ses propres désirs à la justice et à la bonté. Cela implique le risque d’être réfuté…La tolérance contemporaine qu’on loue tant n’est souvent rien d’autre qu’une indifférence cachée par rapport à l’autre, une négation de ce que l’autre pense et sent. Il n’est pas rare que cela soit en rapport avec le fait que l’on a renoncé soi-même à toute aspiration aux valeurs supérieures. La conséquence en est un pluralisme qui ne peut pas répondre à priori à la demande de l’autre à la reconnaissance de soi et de ce qu’il juge être vraiment vrai et valable…L’appréciation doit être donnée, non pas parce que les individus la désirent tant, mais parce qu’ils la méritent. Donner une appréciation sans mérite est une fraude. » Professeur Herman De Djin Professeur ordinaire à l’Institut Supérieur de Philosophie, Katholieke Universiteit Leuven.

07 février, 2008

Immunité :

Les problèmes, lot quotidien de tout un chacun… La gravité du problème est relative à la personnalité, aux habitudes problématiques et aux problèmes habituels de chacun… Les problèmes énormes le sont parce que généralement, ils excédent notre problématique habituelle, alors qu’ils seraient problématiquement habituels pour d’autres personnes… Ceci dit, l’évolution de la personnalité fait qu’on affronte de plus en plus de problèmes et l’effet cumulatif devrait faire qu’on a beaucoup plus de facilité à résoudre un problème déjà rencontré, cette facilité devrait logiquement s’accroître au fil des répétitions pour qu’à la nième fois, ce problème cesse d’être problème. Cet acheminement est hypothétiquement très correct, donc tout être humainement logique adhérerait à cette démonstration… Il n’est pas moins vrai que certains problèmes font effraction à cette démonstration ; plus on rencontre ces derniers, moins on peut les penser et moins on les pense moins on en résout et moins on en résout plus ils nous pèsent… Le refus de ces problèmes de s’incliner à la logique n’émane pas de ces derniers mais de nous… Le système immunitaire, défense incontournable de l’organisme humain est soumis à la même logique ; plus il est attaqué par les agents pathogènes plus il améliore ses tactiques pour riposter à la prochaine invasion ; donc à un moment donné si on exclue tout facteur de morbi-mortalité, il devrait arriver à un état d’invulnérabilité totale ! Mais ceci n’est pas le cas ! Si l’organisme est attaqué par plusieurs germes en même temps ou si les infections sont récurrentes, le système immunitaire s’épuise. Donc si on essaye de transposer ceci sur l ‘être humain, dans le sens spirituel du terme on arrivera à la conclusion que si plusieurs problèmes s’associent ou si un problème joue au boumerang, l’être humain ne pourra logiquement pas ou plus le ou les résoudre. Est ce une défaillance de nous, du concept d’apprentissage, de la nature ou de la logique ?

POST GARDE!

04 février, 2008

STRESS FATIGUE ET DEPRESSION

Stress, fatigue, dépression… Il est parfois difficile de faire la part des choses. Un stress peut déclancher l’apparition d’une dépression. Une grosse fatigue peut également révéler un état dépressif… Comment s’y reconnaître ?

La fatigue est la conséquence normale d’un effort intense, d’origine physique ou intellectuel. Les périodes de repos suffisent, en général, à récupérer. En revanche, la fatigue chronique (asthénie), qui ne cède pas au repos, est avant tout le signe d’un dysfonctionnement de l’organisme. Il ne faut en aucun cas la banaliser et toujours en rechercher la cause (infections, maladies endocriniennes, neurologiques…). La fatigue, dés le matin, non motivée par un état de stress ou un travail pénible et qui a tendance à disparaître en fin de journée est le signe d’un état dépressif.

Une fatigue passagère ou de caractère saisonnier se corrige par des psychostimulants, des vitamines, des minéraux et oligoéléments (magnésium, phosphore, fer, zinc, sélénium…) , des acides aminés (arginine, glutamate…). En revanche, une fatigue ne cédant pas aux antiasthéniques, ou plus intense, avec certains signes l’accompagnants (fièvre, amaigrissement, adénopathie…), nécessite une consultation médicale. Le stress induit des réactions biologiques :

Nerveuse (voie rapide), avec libération d’adrénaline et de noradrénaline. Ces catécholamines entraînent une accélération du rythme cardiaque, une augmentation de la pression artérielle, l’orientation de la circulation sanguine vers le cerveau et les muscles ainsi que la libération des acides gras dans les tissus graisseux pour fournir de l’énergie supplémentaire.

Hormonale (voie lente), avec libération d’ACTH par l’hypophyse qui entraînent la sécrétion de cortisol par la corticosurrénale. Ce glucocorticoïde prend le relais des catécholamines, augmente la production de sucres et favorise la résistance et l’endurance. Ces réactions hormonales ne sont pas purement réflexes et varient en fonction de l’événement stressant, de l’état du sujet et de l’excitation induite.

Un événement stressant est définit par les biologistes comme un choc soudain, imprévisible et incontrôlable. Il peut s’agir d’un fait heureux ou malheureux. Décès d’un proche, divorce, annonce d’une maladie, mutation dans le travail, chômage, licenciement, déménagement, voyage à l’étranger… L a vie n’épargne personne.

Il n’existe aucune preuve montrant que le stress peut provoquer une maladie. En revanche, le stress a –quoi qu’il arrive- un effet sur l’organisme.

La réaction dépend de notre attitude. Deux stratégies d’ajustement sont possibles : soit une attitude de lutte est éventuellement d’agressivité, soit une attitude de repliement sur soi et de dépression.

Une personne qui va réagir par la lutte va synthétiser deux hormones (adrénaline et noradrénaline) dont les effets sur le cœur et les vaisseaux peuvent entraîner des problèmes cardio-vasculaires (infarctus du myocarde, hypertension, etc.).

Une personne qui réagit par la dépression va synthétiser une hormone (cortisol) qui affaiblit les défenses immunitaires, s’exposant ainsi à l’évolution plus rapide d’une maladie auto-immune, d’une infection ou d’un cancer. Encore faut-il que celui ci ait été déclanché auparavant.

Nous ne sommes pas toujours maîtres de la façon dont nous réagissons. La volonté ne suffit pas pour adopter telle ou telle attitude. Notre manière obéit à des paramètres biologiques.

Il est possible, par une psychothérapie, de modérer ses réactions face au stress.

Le mot « stress » est couramment et abondamment utilisé… En fait, le stress, un terme anglais signifiant « effort intense », « tension », se définit comme la réponse psychologique, physique et comportementale face à une stimulation ou à une agression de l’environnement. Il peut être stimulant et nous poussant à agir (travail, examen, sport…) ou, au contraire, destructeur, parce qu’il est trop intense et brutal. Les capacités d’adaptation de l’organisme sont alors débordées. Les conséquences du stress sur la santé physique et mentale sont nombreuses et variables : fatigue, irritabilité, nervosité, insomnie… Peuvent s’ajouter des symptômes digestifs (aérophagie, brûlures, crampes d’estomac, diarrhée…) ou l’apparition de certaines dermatoses (eczéma, psoriasis, herpes…). Une situation de stress permanente peut aller jusqu’à entraîner l’anxiété, puis une dépression qu’il ne faut surtout pas négliger en la considérant comme un simple « état de surmenage ». Faute de pouvoir supprimer les cause de stress, les manifestations mineures peuvent être traitées par des sédatifs légers, généralement à base de plantes (millepertuis, aubépine, valériane, passiflore…). La pratique régulière d’un sport et une alimentation équilibrée sont également recommandées pour atténuer un stress passager. En revanche, si les troubles persistent et gênent trop la vie quotidienne, il faut alors consulter un médecin.

-Dépression : ne la laissez pas s’installer. Tristesse, fatigue, insomnie… Les signes de la dépression sont variés. Mais il est important de bien distinguer les états dépressifs (vraie maladie qu’il faut traiter) des mouvement adaptatifs de l’humeur (pessimisme, anxiété…). La dépression n’est pas un « état d’âme », ni une petite « déprime ». Des symptômes, légers au départ, peuvent s’aggraver progressivement et devenir sévères. Il faut donc être très attentif à tout changement de comportement ou d’humeur qui dure dans le temps (plus que 15 jours). Un critère : le déprimé devient indifférent à ce qui lui plaisait auparavant. Mais il existe des « dépressions masquées » pour les quels les symptômes psychique sont au second plan. Le patient exprime sa douleur morale en termes de malaises physiques (douleurs, troubles digestifs, asthénie…). Les premières victimes sont les personnes de plus de 50 ans et les jeunes entre 20 et 30 ans. En raison des modifications hormonales, les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes. Attention, c’est une maladie qui récidive (plus qu’un patient sur deux), surtout dans les deux années suivant le premier épisode, qui est fréquemment associé à un geste suicidaire. Il est indispensable de consulter un médecin le plus tôt possible. La dépression se traite essentiellement par des antidépresseurs qu’il faut prendre suffisamment longtemps (au moins six mois).

- Le stress est accusé par tous les maux, même de faire grossir. Les comportements positifs, la relaxation, les exercices physiques, des plantes et huiles essentielles aident à le gérer, et ainsi, à ne plus compenser par un excès de nourriture.

Pour comprendre pourquoi le stress fait grossir certaines personnes, il faut définir l’état de stress, abusivement confondu avec l’anxiété et la dépression.

Le stress est une réaction naturelle de l’organisme pour s’adapter à toutes les situations imposées par les modifications de ‘environnement. Le bruit, une relation conflictuelle… sont des facteurs de stress ou « stresseurs », comme il devient d’usage de les appeler. Tant que l’organisme est capable de répondre à ces agressions, tout va pour le mieux. Mais s’il est dépassé par les événements, si la pression des stresseurs est telle qu’il ne maîtrise plus la situation, le stress devient un trouble de santé, prenant alors le sens pathologique qu’on lui prête habituellement.

Le stress évolue en trois phases, dites d’alarme, de résistance e d’épuisement. La première est une réponse immédiate au stresseur. Le signal d’alarme se déclanche au niveau de l’hypothalamus, région du cerveau considérée comme le centre de régulation du système nerveux végétatif , très impliqué dans les émotions et les sécrétions hormonales. A ce signal, les glandes surrénales libèrent de l’adrénaline (et de la noradrénaline en petite quantité) et les cellules nerveuses de la noradrénaline, ce qui permet à l’individu de répondre instantanément à la situation, psychologiquement et physiquement. Cela se traduit par une accélération du rythme cardiaque et respiratoire, une affluence de sang vers les muscles et le cerveau qui accroît la vigilance. Lorsque le stresseur perdure, l’hypothalamus stimule la synthétise d’une autre hormone par la surrénale, le cortisol, qui favorise la résistance au stress. Ainsi l’organisme mobilise ses réserves énérgetiques pour assurer sa défense.