« La mort fait tellement peur qu’on reconnaît toujours au défunt des qualités qu’on n’osait pas lui attribuer de son vivant. Les gens deviennent aimables avec un mort parce qu’ils espèrent qu’on dira aussi des gentillesses le jour de leur disparition […] j’ai deux certitudes : lorsqu’on est mort, on est mort ; et dieu est un terrain idéal pour les intellectuels qui n’ont plus rien à dire […] la vie est la première partie de la mort qui engloutit toutes les personnes. Dieu quels que soient ses substituts, reste pour les dirigeants un moyen de contrôler le cheptel […] La plupart du temps, les gens se mettent à la religion afin de ne pas passer pour un type louche aux yeux des voisins. Au bout d’un moment, tout le pays n’est plus qu’un peuple de miliciens. Le principe numéro un de l’islam est de posséder le pouvoir politique… Je ne crois pas à l’au delà. Mais être athée, c’est déjà croire, puisqu’on nie une existence […] Dieu brille par son absence… »
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