29 décembre, 2008
الأطباء و عمادة الأطباء
Le 6 Décembre dernier était une date de fête pour l’ordre des médecins tunisiens, ce fût le cinquantenaire de l’ordre ;
L’événement a été fêté dans l’un des plus prestigieux hôtels de la capitale, avec au programme : conférences, expositions…
Ceci dit, plusieurs noms ont brillé par leur absence ;
Cette non participation semblait étonnante…
Pourquoi des médecins membres de l’ordre des médecins refuseraient-ils de participer au cinquantenaire de l’ordre des médecins ?
La raison était simple, ces derniers refusent la nouvelle orientation qu’a prise l’ordre ;
« Le fait de mêler la sphère intellectuelle à la politique » est juste inconcevable pour eux ;
Un incident vient donner quelques explications à ce conflit :
Depuis quelque temps, un journal tunisien a publié un article qui parle du soutien de l’ordre des médecins tunisiens à la réélection présidentielle de 2009 ;
Cette affirmation était fausse et les responsables de l’ordre n’ont pas daigné publier un démenti ;
Ceci a outré plusieurs qui se sont décidé à marquer leur position en refusant l’invitation au cinquantenaire ;
La distorsion politisée des organisations apolitiques tunisiennes continue…
Bonne année 2009 !
18 décembre, 2008
Le saviez vous ?
Légalement, votre corps n’est pas «le votre » !!!
Selon la législation, le corps humain n’appartient à personne ;
Il est donc mis à votre disposition pendant votre vie comme il sera mis à la disposition de votre famille pour les rites de l’inhumation après votre mort (ba3d 3mor twil) ou à la disposition de la justice si les conditions de votre mort sont suspectes afin d’éclaircir les zones d’ombres et punir d’éventuels criminels ;
Votre corps ne serait donc pas le votre dans le vrai sens du terme ;
Un corps n’étant pas une propriété privée, il ne s’hérite donc pas suite à votre mort !
Avec la théorie Freudienne, l’inconscient, grand manipulateur du psyché reste insondable et l’on vit avec la frustration de ne pas contrôler sa vie, ses réactions, ses envies… On est comme étranger à soi même ; et par cette législation, même ce qui est palpable et concret nous fuit…
C’est troublant !
03 décembre, 2008
Le 40 éme conte de ISE MONOGATARI...
Jadis un jouvenceau d’une fille qui point n’était vilaine s’était épris. Il avait des parents qui prétendaient agir sagement; craignant qu’à son tour elle pût s’éprendre, ils résolurent d’éloigner la fille. Voilà ce qu’ils disaient, mais ils ne l’avaient point éloignée encore. Comme il était en leur dépendance et que son cœur manquait de force encore, il n’eut pas la force de les faire renoncer. La fille, qui était de basse condition, n’était en mesure de résister. Entre-temps, leur amour ne faisait que croître. Soudain, les parents chassèrent cette fille. Le garçon eut beau verser des larmes de sang, il ne pouvait les en empêcher. On l’emmena et elle s’en fut. Le garçon, pleurant et pleurant, composa ceci:
Quand elle sera partie
pour qui donc sera pénible
la séparation?
Plus encore que naguère
ce jourd’hui me sens triste!
Il dit et perdit conscience. Les parents se précipitèrent. Avec les meilleures intentions ils avaient ainsi décidé, pensant qu’il n’en viendrait pas à pareille extrémité, et voilà qu’il avait véritablement perdu conscience. Aussi, affolés, faisaient-ils des vœux. Il avait perdu conscience ce jour-là vers la tombée de la nuit et ce n’est que le lendemain vers l’heure du Chien qu’à grand-peine il revint à la vie. Les jouvenceaux de jadis, voilà comment leurs amours ils prenaient à cœur. Les vieillards d’aujourd’hui en feraient-ils autant? (ISE MONOGATARI est un Recueil de contes illustrés de courts poèmes, il est probablement le plus ancien écrit en prose de la littérature japonaise.)
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